LE CONGO DOIT CHANGER DE DESTIN AU PLUS TARD EN AOUT 2016...> /font>
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Prélude à un "Plaidoyer"

Premières Assises Nationales du Congo Brazzaville pour l'Alternance Démocratique du 07 au 10 juin à Paris

 

La République du Congo doit changer et connaitre un autre destin.Alternanced mocratique 

Aujourd’hui et plus que jamais, l’accumulation des périls à l’horizon, liés à l’extrême acuité des problèmes de survie du plus grand nombre des congolais, exige la mobilisation de l'ensemble des forces vives du pays et de ses partenaires internationaux

 

« En ce jour le soleil se lève

Et notre Congo resplendit

Une longue nuit s’achève

Un grand bonheur a surgi… »

Ainsi résonnent les premières paroles de « La Congolaise », l’hymne national de la République du Congo, notre pays, appelé couramment « Congo-Brazzaville »

Notre devise, « Unité, Travail, Progrès », notre drapeau « vert, jaune et rouge » ainsi que notre hymne « La Congolaise » définissent l’identité de la nation que nous construisons de génération en génération, depuis la « Première république » proclamée le 28 novembre 1958, et l’indépendance qui nous a été octroyée le 15 août 1960.

Cinq décennies durant, les longues nuits s’achèvent par des larmes et le sang des innocents alors que le grand bonheur ne surgit que pour une poignée de prédateurs des revenus tirés des ressources naturelles du pays». Ces prédateurs, pour la plupart issus du clan dominant de l’ancien parti unique (le PCT), vivent un grand bonheur, à l’ombre des drames et de la misère nationale.

Nos compatriotes chantent « La Congolaise » avec ivresse. Ce chant de la liberté, qui accompagne les levées du soleil, leur demande de se mettre debout, aujourd’hui, deux ans avant la fin du second mandat du président actuel fixée au mois d’août 2016.

Les Congolaises et les Congolais, se rappellent encore l’espoir née le 10 juin 1991, lorsque la « Conférence Nationale Souveraine », rétablissait l’hymne, la devise, le drapeau et le multipartisme de la « Première république », bannissant ainsi « à jamais » le système du parti unique, refusent aujourd’hui, de céder au doute, ils ne souhaitent plus, et non sans raison, qu’une fois de plus l’âme de la nation vacille, titube et sombre dans les méandres de l’abjection.

C’est pourquoi, en 2014, le Congo essaie de retrouver la parole, l’espoir renait. Le peuple congolais est en voie d’exiger que la longue nuit s’achève, que « le soleil se lève ». Le Congo veut retrouver le long chemin de la liberté, une nouvelle fois, après une très longue hibernation. 

Ce moment a maintenant un nom, par convention: « Assises Nationales du Congo Brazzaville pour l’Alternance Démocratique». En abrégé, « les Assises Nationales ». Ce sont des Congolaises et des Congolais réunis à Paris en février et mars 2014 qui en ont convenu, en prenant l’engagement de traduire sous ce nom la volonté du peuple souverain.

Les citoyennes et les citoyens du Congo Brazzaville, veulent tirer les leçons de l’expérience de notre pays et des expériences de divers autres pays en matière d’alternance démocratique, à l’instar de la bonne pratique qu’ont constitué les « Assises nationales du Sénégal ». Et précisément, c’est en étant conscients des enjeux spécifiques au Congo-Brazzaville et des enjeux internationaux pour l’affirmation de la démocratie, que nous, Congolaises et Congolais, réunis à Paris, avons publié, le 29 mars 2014, un communiqué annonçant l’existence d’un « Comité Préparatoire des Premières Assises Nationales ».

Notre cause est la démocratie. L’alternance démocratique est une condition inaliénable pour l’accomplissement de cette cause et pour l’existence de la République en tant que telle. Nous réfléchissons et nous agissons pour notre avenir, par rapport à la question du « vivre ensemble », plus que jamais déterminés à avancer vers « un grand bonheur ».

C’est là tout l’enjeu de ces premières Assises Nationales.

Nous voulons une vraie démocratie en république; avec les outils indiqués par Barack Obama, le premier Président « Noir » des Etats-Unis d’Amérique, lors de son premier séjour en Afrique, en juillet 2008, devant le parlement du Ghana :« Alors ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions ».

 En retrouvant le chant de la liberté, et le sens de La Congolaise comme un message contre toute « longue nuit », les participants aux Assises prendront trois grandes décisions qui seront actées par :

- L'adoption d'une " Charte des Forces Vives de la Nation pour l’alternance démocratique " .

- La publication d'un "Livre Blanc" qui comportera un agenda d'actions prioritaires couvrant la période 2014 – 2016 et, au-delà.

- La mise en place d'une Plate-forme des Forces Vives de la Nation pour une Alternance Démocratique.

 La République du Congo peut changer et connaitre un autre destin. Ce destin ne saurait être l’impasse que prépare le régime actuel.

C’est dans le sens de la construction d’un modèle de démocratie et de développement que s’engagent les citoyennes et les citoyens congolais qui se mobilisent dans la réalisation du projet des Premières  Assises Nationales pour l'Alternance démocratique.

 La sagesse Bantu a transmis à l’humanité ce proverbe si profond :

 « Le pourrissement du poisson commence par la tête ».

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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